LE TYPONOCLASTE

« La lutte des classes passe par la typo comme ça c’est fait » 
Jean-Baptiste Nobodi

L ’histoire de la typographie participe à celle de l’art autant qu’à celle de la science, elle est attachée, comme une belle en bondage, à la littérature, la poésie, la philosophie tout comme elle l’est aux avancées des techniques, et ce depuis son invention. Elle a ses ténors, ses maîtres, ses rebelles, ses piliers, ses gardiens, ses guérilleros, ses suiveurs, ses penseurs, ses faiseurs, ses philosophes, ses poètes et ses conservateurs. Durant les cinq siècles qu’elle a traversé, elle a vu des pionniers, comme Gutenberg ou Garamond, et des innovateurs comme Bodoni ou Bayer et son épicentre s’est déplacé tour à tour entre la France, les Pays-Bas, l’Italie, la Grande Bretagne, les États-Unis ou l’Allemagne car nous ne parlerons, en bon européocentristes, exclusivement de la typographie des caractères latins. Cette aventure merveilleuse a été, et est toujours, un des véhicules de l’histoire de la pensée et de la culture et peut-être même le plus important d’entre eux. Chaque avancée majeure a toujours généré une phase de suivisme ou d’outil de liberté elle devient un carcan tenu par des gardiens du temple, gaulés comme des inquisiteurs.
Aujourd’hui il y a encore quelques inquisiteurs qui traînent dans les pensées de chaque typographe libéré, alors que notre nouveau monde informatisé nous a affranchi de tous ces garde-fous qui nous empêchaient de commettre les horreurs du pré-numérique.
Ce petit site « DU PARFAIT TYPONOCLASTE » a donc été conçu pour vous en libérer tout en vous amusant, ce qui est encore la meilleure façon de se rendre libre.