LE TYPONOCLASTE

Coquette appellation que celle ci puisque tel est leur nom. Destinée par le destin des petites lettres à  parader  au firmament des petites choses gentilles et douces que l’on attribue maladroitement à la gente féminine par excès de machisme réducteur, les coquettes sont en fait de redoutables ninjas impitoyables et déterminées qui vous casserait un bras sans même s’en souvenir. Il leur reste une bonne part de séduction qui peut toujours trouver son utilité dans un texte à vocation sollicitatrice ou même lors d’une recherche d’emploi. 

DIVINE

Engendrée par parthénogènèse en 2009, la Divine est précédée d’un article qui stipule son genre, privilège de droit divin s’il en est car elle est féminine de par son essence pétroleuse intrinsexe. Contrairement à de nombreuses fontes dont le nom se termine en «A» pour leur conférer un coté latin, qui les rattachent ainsi à la culture académique dont s’enorgueuillissent bêtement bon nombre de typographes, la Divine n’est encore qu’une enfant!  Elle se cherche une identité tant qu’elle ne sera pas officiellement la police des manifestes femellinistes qui vilipendent à raison le mâledominicisme ambiant. Mais hélas, afin de fourguer des objets aux «material girls» consommatrices qui ne jouissent que lors du passage de leur carte bleue dans les machines des échopes du samedi après midi, la Divine, privée de son essence, n’a jamais pu démarrer et est restée sur une voie de garage. 

Dès Noël, où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir, à l’aÿ d’âge mûr, & cœtera.
DÈS NOËL, OÙ UN ZÉPHYR HAÏ ME VÊT DE GLAÇONS WÜRMIENS, JE DÎNE D’EXQUIS RÔTIS DE BŒUF AU KIR, À L’AŸ D’ÂGE MÛR, & CŒTERA